Suite à l’annulation de la révision de la constitution béninoise intervenue en 2019 ordonnée par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples CADHP, le ministre Alain Orounla, porte-parole du gouvernement a officiellement réagi ce mercredi 02 décembre 2020.

 « Le constituant de 1990 n’est pas au-dessus du constituant de 2019 ».  C’est ce qu’il faut retenir de la réaction du ministre Alain Orounla sur la décision de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples CADHP ordonnant l’annulation de la révision constitutionnelle béninoise. Pour lui, le Président Patrice Talon n’est pas dans la logique de violer les principes préétablis par son serment. Questionné sur l’arrêt de la juridiction d’Arusha, le ministre avoue : « Le président de la République rassure du respect de l’engagement contenu dans le serment qu’il a prononcé le 6 avril 2016 à savoir respecter et de défendre la constitution que le peuple béninois s’est librement donnée ».

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Pour Alain Orounla, cette révision dont la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ordonne l’annulation ne saurait être considérée comme « une remise en cause, ni même comme un recul des acquis démocratiques mais plutôt comme le prolongement, le préalable nécessaire au renforcement de l’Etat de droit et au développement complet des Béninoises et des Béninois ». Car à l’en croire, la révision de la constitution a posé les fondations d’une réforme positive du régime démocratique et du système politique. Par ailleurs, il est indispensable de mentionner que la Cour en question a ordonné l’abrogation de la révision de la constitution béninoise intervenue le 1er novembre 2019 suite à la violation du principe du consensus national dans le processus de la révision.

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