A l’occasion du trentième anniversaire de la conférence des forces vives de la nation, le président Talon était ce mercredi 19 Février 2020 sur la chaine nationale pour s’exprimer sur les acquis de cette conférence. L’un des points abordés par le président concerne les reformes sur la liberté au cours de son régime.

« La Conférence nationale, trente ans après », c’est sur ce thème que le président de Talon s’est entretenu avec les journalistes. Quant à la liberté qui est l’un des acquis de cette assise nationale, le président pense que les reformes constituent la solution aux problèmes caractérisant les insuffisances des Béninois. Pour le Président, les reformes n’ont pas faire perdre la liberté ni la démocratie aux Béninois. « En ce qui concerne particulièrement les libertés, je ne vois pas ici que les reformes nous ont fait perdre notre liberté voire la démocratie. Notre pays reste un pays de démocratie moderne. Les libertés ne sont pas compromises » a affirmé le Président. Selon le Patrice Talon, seule la liberté de faire ce qui n’est pas permis serait perdue. « Nous avons peut-être perdu la liberté de faire impunément ce qui n’est pas permis et n’est pas compatible avec l’intérêt général ou ce qui n’est justiciable. On a perdu cette liberté de faire les choses impunément » continuent le Chef de l’Etat.

De la liberté d’expression

En ce qui concerne spécifiquement la liberté d’expression, le président pense qu’elle existe toujours et est toujours respectée. « Moi je n’ai jamais porté plainte contre un journaliste qui critique mes actions » précise le Président. Pour lui, un journaliste qui est poursuivi par un autre concitoyen pour atteinte grave à ses intérêts moraux même matériels doit en répondre et si la justice se prononce sur ce fait, cela ne constitue pas un recul de la liberté d’expression. « Pourquoi voulez-vous que si un journaliste porte préjudice à un quelqu’un, que la personne ne porte pas plainte ? » s’interroge le Président. Il poursuit en demandant à tout le monde de respecter l’intérêt général et de préserver l’intérêt individuel, la liberté d’aller et de venir de chacun. L’autre problème soulevé par le Chef de l’Etat est la confusion aujourd’hui entre les activistes et les professionnels des médias. « Aujourd’hui, nous somme confronté à une cohabitation au point au on ne sait plus ce qui relève des medias et ce qui relève de la presse professionnelle de l’intoxication ou de l’activisme » s’indigne le président.

 

HYACINTHE ANIOU

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