Une équipe de la CEDEAO était au Mali pour une mission d’apaisement. Cette intervention de la CEDEAO fait suite à des contestations relatives aux élections législatives organisées dernièrement dans le pays. Après les résultats définitifs donnés par la Cour constitutionnelle, l’élection d’une trentaine de députés est fortement contestée. IL s’agit notamment de celle de l’actuel président de l’Assemblée nationale du Mali.

Pour un retour au calme dans le pays , la mission d’apaisement de la CEDEAO propose une reprise partielle des élections législatives dans des circonscriptions où la victoire a changé de camp. Cette proposition est mise sur la table des 9 sages de la Cour constitutionnelle malienne. La mission d’apaisement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui vient de séjourner à Bamako, considère que la Cour constitutionnelle est le détonateur de la crise actuelle. La mission a proposé donc aux membres de la Cour de reprendre les législatives dans des localités où la victoire a changé de camp. Par contre, l’Alliance de partis et de mouvements d’opposition (le M5- RFP) rejette plutôt les propositions de la Cédéao et exige toujours le départ du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

La Cour constitutionnelle est au centre de cette crise politique dans le pays . Ce sont les résultats définitifs, publiés lors des dernières législatives dans certaines circonscriptions électorales, qui ont suscité les manifestations dans le pays. Des résultats qui ont fait entrer à l’Assemblée nationale des candidats qui avaient été préalablement déclarés battus par le ministère malien de l’Administration territoriale.

La Cour constitutionnelle est jugée responsable selon les manifestants des fraudes électorales.Pour contribuer à la décrispation, au moins 4 membres de l’instance ont présenté leur démission.

Théonas S. MAHUNON

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