La Journée internationale des femmes est célébrée le 08 mars de chaque année. C’est une journée de manifestations à travers le monde entier : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d’égalité en droits. Le thème de l’édition 2020 est :« Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes » .  Ce thème coïncide avec la nouvelle campagne pluri générationnelle d’ONU Femmes, Génération Égalité, qui marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing .Sur ce ; voici quelques femmes qui par leur parcours et leur savoir-faire ont défendu l’égalité de la femme ,les droits de la femme , et aussi ont marqué l’histoire.

Marie-Elise Gbèdo

Née le 29 décembre 1954 à Mankono, elle est une avocate et femme politique béninoise.
Ministre du Commerce du président Mathieu Kérékou entre 1998 et 1999, Marie-Elise Gbèdo milite pour les Droits des femmes. En 2001, elle est la première béninoise à se présenter à une élection présidentielle. Elle se représente en 2006 et 2011. Sous la présidence de Thomas Boni Yayi, elle est nommée Garde des Sceaux.
Marie-Elise Gbèdo est scolarisée au Bénin, puis se rend en France afin de poursuivre ses études à l’université Panthéon-Sorbonne. Titulaire d’une licence, puis d’une maîtrise en droit, elle obtient en 1983 un DEA en droit des affaires. Le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) lui est délivré l’année suivante. Elle intègre le barreau de Paris en 1985 et travaille pour des cabinets juridiques. En 1987, à son retour au Bénin, Gbèdo devient la 5e femme à s’inscrire au barreau. L’avocate ouvre son cabinet deux ans plus tard. Elle milite pour les Droits des femmes et préside l’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB).

Reckya Madougou

Après avoir contribué à élaborer et opérationnaliser le vaste projet Nasuba Telecom de LC2 International, elle fut par la suite recrutée à la tête de la Direction commerciale et marketing de l’opérateur mobile GSM BBCOM et a conduit le développement de la marque et des services électroniques dudit opérateur tout en assumant à plusieurs reprises l’intérim de la direction générale. Elle fut également Directrice commerciale et marketing chez le constructeur automobile Volkswagen au Bénin dont elle a installé la marque et développé le marché dans plusieurs pays de la sous-région Ouestafricaine. En 2006, elle fonde son propre cabinet d’études et de conseils en stratégies, International Key Consulting. Grande passionnée des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et spécialiste entre autres des questions de numérisation en Afrique, elle fut cooptée par le Président de la République de son pays le Bénin pour la mise en place et la structuration d’une autorité moderne de régulation des communications électroniques, au titre des membres influents du Conseil de l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications. Ladite autorité s’est notamment illustrée par une courageuse réforme et efficace refonte du paysage du GSM et de l’Internet au Bénin avec à la clé la réduction des coûts pour les consommateurs, l’amélioration de l’offre concurrentielle et surtout un accroissement exponentiel des redevances versées à l’état (droits de licences réévalués). En 2008 elle rentre dans le gouvernement de la République du Bénin et y restera pendant cinq années en tant que d’abord Ministre chargée de la micro finance, de l’emploi, des jeunes et des femmes, à travers un passage très remarqué qui fait d’elle l’une des voix les plus audibles du continent en matière d’inclusion financière, d’autonomisation des femmes et d’entrepreneuriat des jeunes. Puis nommée au poste régalien de Garde des sceaux, Ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme, Porte-parole du gouvernement, elle se fera tout autant remarquer grâce notamment à un dégel inattendu de la paralysie de l’ensemble de l’administration judiciaire qui le lui a témoigné de belle manière lors de sa passation de témoin à son successeur. Très engagée dans le militantisme associatif, on se souvient de la grande campagne citoyenne « Touche pas à ma Constitution » qu’elle a conduite à la tête de la société civile de son pays entre 2004 et 2006 et qui est aujourd’hui reprise à travers plusieurs pays africains. La femme activiste d’alors publie en 2012 un essai intitulé : « Mon combat pour la parole : Les défis d’une mobilisation citoyenne pour la promotion de la gouvernance démocratique » avec une préface poignante d’une grande activiste et femme politique, Christiane Taubira, ancienne Garde des sceaux de la République Française. En 2015 elle fut désignée Ambassadeur Unitlife pour l’Afrique en marge des assemblées générales de l’ONU en vue de promouvoir les financements innovants en faveur de la lutte contre la malnutrition dans les pays africains. Personnalité très engagée, son militantisme et ses mérites professionnels ont été reconnus dans le temps et dans l’espace à travers plusieurs distinctions et reconnaissances nationales et internationales. Il s’agit entre autres de: -La prestigieuse distinction « Woman of courage award » décernée par le gouvernement américain en 2007 (Département d’Etat) – Élevée au grade de Commandeur de l’ordre national du Bénin (2012) – Élevée au grade de Commandeur de l’ordre national du Togo (2014) – Une lettre officielle de félicitation de l’administrateur général du PNUD en 2012, madame Helen Clark, saluant ses « mérites pour l’autonomisation des jeunes et des femmes à travers la mise en place de divers programmes dont ceux de micro crédits et les Business Promotion Centers. » – La fondation internationale d’origine Suisse Crans Montana, lui a octroyé au Maroc en mars 2017 sa distinction Nouveau Leader d’Honneur et l’a désignée comme co – marraine de la promotion 2017 des nouveaux leaders du futur en tandem avec madame Jacqueline Jessie Jackson, sous le parrainage du Pasteur Jessie Jackson. – Prix spécial pour la promotion de l’inclusion financière en Afrique » décerné par le Congo (2015) – Prix du FIDA en « reconnaissance de ses mérites pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes « . (2011)

Angélique Kidjo

Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo, née le 14 juillet 1960 à Ouidah (Bénin), dite Angélique Kidjo, est une chanteuse béninoise, lauréate des Grammy Awards et de l’Académie Charles Cros connue pour la diversité de ses influences musicales, l’originalité de ses clips et son engagement humanitaire comme ambassadrice internationale de l’UNICEF.
La BBC l’a incluse dans sa liste des cinquante icônes du continent africain. Time Magazine l’a appelée la « première diva africaine » et elle fait partie de la liste établie par The Guardian des cent femmes les plus influentes au monde. Forbes magazine la fait figurer comme la première femme dans la liste des quarante célébrités les plus importantes d’Afrique. Le Daily Telegraph la décrit en 2012, lors des Jeux olympiques de Londres, comme la « reine incontestée de la musique africaine. Paris Match la place en tête de sa liste des dix femmes les plus influentes d’Afrique et l’inclut dans sa liste des 10 artistes africains les plus engagés. Elle écrit parfois dans le New York Times. »
Ses influences musicales sont la pop africaine, la musique des Antilles, le zouk, la rumba congolaise, le jazz, le gospel, et différents styles de musique latine. Elle est inspirée aussi par les artistes qui ont bercé son enfance : Bella Bellow, James Brown, Aretha Franklin, Jimi Hendrix, Miriam Makeba et Carlos Santana. Elle a enregistré des versions africaines de Summertime de Gerswhin, du Boléro de Ravel de Voodoo Chile de Jimi Hendrix. Elle a collaboré avec de nombreux artistes, notamment Carlos Santana, Alicia Keys, Peter Gabriel, Herbie Hancock, Branford Marsalis, John Legend, Bono, Philip Glass, Josh Groban, Dianne Reeves, Vampire Weekend, Dr. John, Dave Matthews et Cassandra Wilson.

Angélique Kidjo est une ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF depuis 2002. Avec l’UNICEF, elle a visité de nombreux pays en Afrique. On trouve les comptes rendus de ses voyages sur le site de l’UNICEF.
Kidjo a créé la Fondation Batonga, qui soutient les études secondaires de jeunes filles africaines afin qu’elles puissent prendre part au développement en Afrique. La fondation offre des bourses, augmente le nombre d’admissions, veille à l’amélioration du niveau des professeurs, procure aux écoles des fournitures, encourage des programmes de mentors, explore les méthodes d’enseignements alternatives et milite pour la prise de conscience de l’importance de

Ellen Johnson Sirleaf

Née le 29 octobre 1938 à Monrovia (Liberia), Ellen Johnson Sirleaf est une femme d’État libérienne, présidente de la République du 16 janvier 2006 au 22 janvier 2018. Économiste formée aux États-Unis, elle est la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un État africain. Outre ses responsabilités gouvernementales ,elle a été aussi :membre du conseil d’investissement pour la croissance de l’Afrique moderne, membre fondateur de l’institut International pour les dirigeantes femmes en politique ,membre du comité de Moderne Africa Fund Managers ,présidente de la banque du Liberia pour le Développement et d’investissement ,présidente de la Kormah Development and Investment Corporation ,senior Responsable des prêts de la Banque mondiale ,présidente de la Commission de vérité et de réconciliation libérienne ,vice-présidente de la Citibank.
Autant de responsabilités qui font qu’en 2006, elle est classée comme la 51e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. En 2007, elle est classée 100e et en 2008, 66e. Elle est ausi Co-récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011

Angela Merkel

Angela Dorothea Merkel, née Kasner le 17 juillet 1954 à Hambourg, est une femme d’État allemande, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et chancelière fédérale depuis le 22 novembre 2005.
Physicienne de formation, elle est élue sans discontinuer au Bundestag depuis 1991. Elle est ministre fédérale des Femmes et de la Jeunesse au sein du cabinet Kohl IV, de 1991 à 1994, avant de se voir confier le ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sécurité nucléaire du cabinet Kohl V, jusqu’en 1998. Elle devient, en 2000, la première femme présidente de la CDU.
Après la victoire relative de la droite aux élections fédérales de 2005, elle est investie chancelière fédérale, formant une grande coalition alliant la CDU/CSU et le Parti social-démocrate (SPD). Elle est reconduite dans ses fonctions à la tête d’un gouvernement CDU/CSU-FDP en 2009, puis d’un nouveau gouvernement de coalition CDU/CSU-SPD en 2013 et 2018. Si elle bénéficie de résultats économiques jugés satisfaisants, elle est cependant fragilisée par sa politique d’ouverture des frontières lors de la crise migratoire en Europe et par le score historiquement faible recueilli par la CDU/CSU lors des élections fédérales de 2017. Ces élections débouchent sur une crise politique de six mois – une situation inédite dans l’Allemagne d’après-guerre.
Désignée à treize reprises femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes, elle est longtemps perçue comme étant la personnalité politique la plus puissante de l’Union européenne.

Hillary Clinton

Hillary Diane Clinton, née Rodham le 26 octobre 1947 à Chicago (Illinois), est une femme politique américaine, notamment secrétaire d’État des États-Unis de 2009 à 2013.
Après avoir milité au sein du Parti républicain dans les années 1960, elle adhère au Parti démocrate.
Elle est première dame des États-Unis de 1993 à 2001, en tant qu’épouse du 42e président des États-Unis, Bill Clinton. Elle occupe ensuite un siège de sénatrice pour l’État de New York au Congrès des États-Unis, de 2001 à 2009 ; elle vote notamment en faveur des interventions militaires américaines en Afghanistan et en Irak. Candidate et favorite aux primaires présidentielles démocrates de 2008, elle est battue par Barack Obama en nombre de délégués. L’année suivante, après l’élection de celui-ci à la Maison-Blanche, elle est nommée secrétaire d’État, fonction qu’elle occupe jusqu’en 2013.
À nouveau candidate à la présidence à l’élection de 2016, elle remporte les primaires démocrates face au sénateur du Vermont Bernie Sanders, devenant ainsi la première femme candidate de l’un des deux grands partis américains pour le poste de président des États-Unis. Longtemps donnée gagnante dans les sondages et bien que majoritaire en nombre de voix, elle échoue au collège électoral, par 227 grands électeurs, contre 304 pour le candidat du Parti républicain, Donald Trump. Elle est inscrite au National Women’s Hall of Fame.Elle est choisie à cinq reprises par le Time pour figurer sur la liste des cent personnes les plus influentes au monde.En 2011, 2012, 2015 et 2016 Forbes la classe au deuxième rang de la liste des femmes les plus puissantes du monde.L’aéroport de Little Rock (Arkansas) est rebaptisé Bill and Hillary Clinton National Airport en 2012.

Vivendus AHOUADA

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