L’édition 2020 de projet Etugap ( Étudiant Gardien de la Paix) est lancée ce mercredi 19 février 2020 sur le campus de l’université d’Abomey Calavi par le Journal des Étudiants Le Révélateur. Il s’agit d’un projet dont le but est de reculer les actes de vandalisme dans les universités publiques du Bénin en général et celle d’Abomey Calavi en particulier.
<< Sauvegarde de la paix et de la consolidation nationale : quel est le rôle de l’étudiant béninois ? >> , C’est au tour de ce thème que se déroule cette sensibilisation pour la paix. Le thème est en train d’être débattu par les représentants des trois organisations estudiantines sous la modération des sieurs Prudence Akonde et Polycape Gbonhoue, respectivement anciens Directeur de publication et rédaction en chef du journal Le Révélateur.
Pour Jacques Toboko, président de l’Union Nationale des Étudiants du Bénin, le respect des lois qu’on s’est prescrite est liberté. << Nous devons accepter respecter le minimum des lois qui existent>> pense le Président.
En abordant dans le même sens, la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin représentée par son Organisateur Général pense particulièrement pour le cas de l’université d’Abomey Calavi, c’est le non respect des textes qui pose les problèmes. Il se justifie en donnant l’exemple des faux frais dont les étudiants sont sommés de payer malgré l’existence des textes. Mais parlant des causes des crises qui paralysent la paix sur le campus, Rodolpho Dakindji, président de l’Union Nationale des Étudiants et Scolaires du Bénin, pense que c’est des frustrations émanant des autorités dirigeantes du campus qui ne respectent pas les acquis. Pour lui, il faut lutter pour les acquis de la lutte estudiantine.
HYACINTHE ANIOU